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Un sentiment d’inachevé, réflexion sur l’efficacité des opérations

Jean Gaël Le Flem et Bertrand Oliva, Éditions de l’École de guerre, 220 p., 15 €

Les deux auteurs de cet essai sont, l’un et l’autre, Saint-Cyriens. Respectivement chasseur alpin et chasseur parachutiste, ils ont participé à de nombreuses interventions en Afghanistan et en Afrique - ils savent donc de quoi ils parlent. Et quand ils posent la question : « les opérations que nous menons aujourd’hui sont-elles efficaces ? », c’est parce qu’ils pensent que la question se pose ?

Il est précisé d’entrée que les positions exprimées dans ce livre sont celles des auteurs et ne reflètent ni n’engagent celles des autorités françaises ou européennes. Une première partie concerne l’efficacité des interventions extérieures, une deuxième, les limites des stratégies actuelles, une troisième se veut recherche d’une nouvelle approche et une quatrième vise à accroitre l’efficacité aujourd’hui. Les auteurs notent – et c’est important – que les critiques des interventions extérieures n’incriminent que très rarement l’institution militaire. L’efficacité des soldats est rarement remise en question. Ils ajoutent que l’image de nos soldats n’a jamais été aussi bonne. C’est plus « l’efficacité dans la guerre » qui fait question. Le livre ouvre plusieurs pistes de réflexion  sur ces opérations extérieures (OPEX) dans lesquelles sont engagés nos soldats aujourd’hui. Ce livre a reçu le prix Capitaine-Thomas-Gauvin 2018 de l’Association des écrivains combattants.

Jean Orizet