Le Dernier des Auvernois

André Besson, France-Empire, 2009, 250 p., 18 €
André Besson, qui a d’autres cordes à son arc, est un très bon conteur. Ce livre est le troisième et dernier d’une saga franc-comtoise, mais que l’on peut lire, comme il se doit, sans connaître les premiers.
On ne le regrettera pas, tant sont diverses et poignantes les aventures vécues, durant les cinq années de guerre, par Vincent, bûcheron en sa forêt de Chaux. Le récit débute avec la campagne de France, où le héros est blessé dans un combat furieux mené pour l’honneur par un irréductible commandant. Il s’en sort et rejoint son pays occupé, que partage la « Demarkationslinie ». Le voici passeur de fuyards, puis maquisard livrant encore de beaux combats, pris enfin par la Gestapo et supportant stoïquement la torture. On laisse le lecteur découvrir la fin. Elle est digne d’une tragédie grecque.
CLB