Prunes amères

Yves Horeau, L’Harmattan, 2008, 300 p., 27 €
Le titre demande explication. « Se battre pour des prunes » date de la deuxième croisade et de croisés fourvoyés dans les vergers de prunes.
Ici l’expression s’applique aux Français engagés dans la guerre d’Algérie. Les deux héros que l’auteur met en scène, idéalistes l’un et l’autre, commencent à l’opposé : l’un est « Algérie Française », l’autre sympathisant du FLN, Front de Libération National. Ils seront tous deux déçus, et tragiquement. Triste ? Bien sûr ! Les prunes amères sont algériennes.
Claude Le Borgne